Il était une fois un beau jour de février 2010...
Je venais de finir Elite Beat Agents et Ouendan 1 et 2 sur DS. Frustré de l'absence de suites à ces jeux sur lesquels j'avais consacré tant de temps et las de rejouer encore et encore les mêmes chansons, je décidai de chercher des chorégraphies d'Ouendan sur le web pour combler mon envie de vivre dans une atmosphère propice au cliquage de cercles en rythme sur de la musique entraînante.
Mes péripéties sur Youtube me conduisirent
de vidéo en vidéo, quand tout à coup...
Le célèbre hébergeur de vidéos me conseilla la lecture d'une
partie de osu! sur la musique endiablée de Don't stop me now, le tout sur fond d'un procès homérique de Phoenix Wright (ai-je mentionné que j'adore Phoenix Wright ?)
Mes yeux n'en revinrent pas. Mon esprit, abasourdi par une démonstration jusqu'alors inconnue du jeu qu'il aimait tant, se mit à croire par désespoir que tout ceci n'était qu'un montage fort bien conçu et se blottit dans le rêve d'un monde meilleur où un portage d'Ouendan sur PC existait. Un monde dans lequel la possibilité de jouer à Ouendan avec une souris - même si l'opération parut compliquée - sur une infinité de chansons était une réalité de tous les jours. Quelle douce chimère... qui prit vie quand la description de la vidéo, dotée d'un lien vers le site de osu! et qui affirmait que cette vidéo n'était pas qu'une simple supercherie, atteignit mon regard.
C'est ainsi que les années qui suivirent cette belle découverte virent mon temps libre quasi exclusivement occupé par osu!.
Cinq ans ont passé, et même si la fougue et la passion des premiers instants s'est aujourd'hui éteinte, je suis ravi de voir que ce jeu, qui m'a apporté tant de plaisir, attire de plus en plus de joueurs qui, eux aussi, et de manière aussi forfuite que moi, ont vu et vont voir leur vie changer grâce à de simples cercles de couleur.
Fin.